Groupe de travail « Ressources et changement climatique » du Bassin Orge -Yvette: Quelles réorientations pour remédier au mauvais état écologique des masses d’eau?

Ce mardi 29 novembre, avec le démarrage des groupes de travail thématiques , on est rentré dans le vif de la révision du schéma d’aménagement et de gestion des eaux de notre bassin versant Orge-Yvette.

Compte-rendu de Christian Piccolo, représentant de notre association au sein du du groupe « Ressources et qualité des eaux »

Nous étions une dizaine de participants représentants les différents collèges. Après une présentation synthétique de l’état des masses d’eau, de leur état écologique (mauvais ou très mauvais sur l’ensemble du bassin versant) et chimique (moyen), ont été présenté le contexte juridique et les imperfections du SAGE dans sa rédaction actuelle (essentiellement un manque de clarté dans la définition des enjeux et de précision dans celle des objectifs). Le propos préliminaire s’est conclu par une indication sur les hypothèses retenues parmi celles établies par le GIEC en ce qui concerne le réchauffement climatique. Les perspectives les moins impactantes ont été écartées parce que déjà dépassées pour retenir les deux suivantes (+4,5 d° à l’horizon 2030 et +8,5 d° à l’horizon 2050). Bien que le bassin versant ne fasse pas partie des secteurs à risques en considérant les moyennes annuelles, les conséquences attendues sont des épisodes de chaleur intense plus fréquents en été et des précipitations plus fortes et concentrées en hiver avec pour traduction concrètes une baisse des étiages et des risques d’inondations accrus.

une forte pression au nord sur les nappes souterraines pour l’eau potable et au sud sur les eaux de surface pour les usages agricole et industriel

Au plan géographique, la pression porte, à grands traits, sur les nappes souterraines pour l’eau potable au Nord et les eaux de surface pour l’usage agricole et industriel au Sud. 

Les participants ont ensuite été répartis en 2 sous-groupe de réflexions avec pour « mission » de proposer des orientations, des enjeux et des mesures sans auto-censure.

Dans le groupe où j’ai « oeuvré », beaucoup d’idées ont été émises notamment s’agissant de répondre aux besoins en quantité. Pour ma part, j’ai suggéré que soit envisagé de ne pas s’en tenir aux besoins quantitatifs tels qu’ils existent où pourraient évoluer en proposant une action pour réduire la quantité d’eau consommée. J’ai fait référence à notre proposition faite dans le cadre de la tarification de l’eau potable à la nouvelle régie publique de l’eau de Coeur d’Essonne. J’ai également indiqué l’importance de développer une espèce de cycle de l’utilisation de l’eau : une quantité prélevée dans le milieu pouvant être réutilisée pour d’autres usages après traitement éventuel et avant rejet. Les idées ont semblé plaire aux animateurs notamment pour la seconde qui rejoint les problématiques de l’utilisation des eaux de pluies et les eaux usagées.

Au final, une séance très intéressante et participative.

La prochaine réunion du groupe en janvier sera consacrée à la traduction en forme juridique des suggestions à retenir avec le concours d’un cabinet d’avocats.

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